La présentation des protecteurs du jardin
Les araignées, loin d’être les monstres redoutés, se révèlent être d’efficaces exterminateurs de mouches, moustiques, et autres insectes nuisibles. Par ailleurs, des tests rigoureux ont permis de valider la grande capacité des oiseaux, dont les mésanges et les moineaux, à se régaler de chenilles et insectes en tous genres.
Parfois délaissés à tort, les reptiles et les amphibiens ont également la capacité de réguler la population de nuisibles. Par exemple, les hérissons et les grenouilles ont un appétit vorace pour les limaces, escargots et autres petites bêtes à la nuit tombée. D’un autre côté, notre avis tranche en faveur des micro-organismes, à l’image des nématodes, qui peuvent infester et tuer différents types de ravageurs.
Parmi les critères à considérer lors du choix de la méthode de lutte, nous pouvons mentionner :
- Le type de nuisible à combattre
- La surface à traiter
- Les interactions possibles avec d’autres espèces présentes dans le jardin
- Le coût et la disponibilité de l’auxiliaire utilisé
Les meilleurs conseils pour la mise en place de ces méthodes
Opter pour la lutte biologique, c’est accompagner la nature plutôt que de la combattre. Ainsi, la première étape réside dans l’établissement d’une « zone refuge » propice à l’accueil des protecteurs naturels. Aménager un coin sauvage avec diverses plantes, installer des nichoirs pour les oiseaux ou encore mettre en place un tas de bois pour abriter les hérissons et les insectes sont autant de petites actions qui peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être de votre jardin.
L’emploi d’insecticides, herbicides et autres pesticides chimiques est à proscrire, car ils ne font pas de distinction entre les organismes nuisibles et les organismes bénéfiques. Il importe également d’adopter une approche préventive en veillant à la santé de vos plantes. Un végétal en bonne santé est moins susceptible d’être attaqué par des organismes nuisibles.
Un autre aspect important dans la lutte biologique est la patience. Un jardin sain et équilibré nécessite du temps pour se développer. « Dans la nature, tout a un rôle à jouer, l’important est de savoir observer et comprendre » résume parfaitement l’ethos de cette démarche,
Comme l’écrivait si justement le naturaliste Gerald Durrell : « Le monde naturel est une communauté. C’est un cercle de vie qui doit être respecté et protégé. »
Les championnes de la lutte biologique
Si plusieurs espèces aspirent à tenir un rôle de protectrice de nos jardins, certaines se distinguent particulièrement. Parmi celles-ci, les coccinelles sont les plus célèbres, consommant jusqu’à une centaine de pucerons par jour. Les araignées, pour leur part, parviennent à capturer une quantité considérable d’insectes volants. Enfin, les mésanges sont les championnes du vol, se nourrissant d’un grand nombre de chenilles et autres nuisibles aériens.
| Auxiliaire | Prédateur de… |
|---|---|
| Coccinelle | Pucerons |
| Araignée | Insectes volants |
| Mésange | Chenilles et nuisibles aériens |
👩🌾 Questions / Réponses fréquentes de notre expert :
- Comment attirer davantage d’auxiliaires dans mon jardin ?
Multiplier les zones de refuge, varier les plantations et éviter l’usage de pesticides chimiques sont autant de stratégies efficaces.- La lutte biologique suffit-elle à protéger mon jardin contre tous les nuisibles ?
Non, elle doit être associée à des pratiques préventives comme le choix des variétés, la rotation des cultures et l’entretien régulier du jardin.- Dois-je absolument éviter l’usage de pesticide pour favoriser la lutte biologique ?
Oui, le recours aux pesticides doit être minimisé voire supprimé pour préserver la vie des auxiliaires.- Quels sont les auxiliaires les plus efficaces contre les pucerons ?
La coccinelle est l’ennemi naturel le plus redoutable des pucerons.- Comment dois-je procéder pour introduire des auxiliaires dans mon jardin ?
Il est conseillé de consulter un professionnel pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
